On différencie les chutes de hauteur (échafaudage, charpente, plate-forme) des chutes de plain pied (escaliers, glissades, perte d’équilibre etc…).Quoi qu’il en soit les chutes sont la deuxième cause d’accidents du travail en France, soit 20 % des accidents. Elles représentent donc une cause majeure et fréquente d’accidents. Certaines mesures de prévention doivent être rappelées pour mieux maîtriser les risques et assurer un environnement de travail plus sécurisé.
Droits du salarié et responsabilités de l’employeur en cas de chute au travail
En retard à un rendez-vous, le sol est mouillé et la glissade inévitable ! Une chute, souvent considérée comme anodine, peut pourtant avoir des conséquences graves pour le salarié et son entreprise. Soulignant l'importance de la prévention des accidents du travail.
En tant que salarié vous êtes tenu de respecter les consignes de sécurité au travail, de porter les équipements nécessaires et de signaler tout danger ou matériel défaillant. La responsabilité principale revient toutefois à l’employeur. Ce dernier est dans l’obligation de prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses employés.
L’identification et l’évaluation des risques sont référencées dans le DUERP (Document unique d'évaluation des risques professionnels).
En cas de manquement, la responsabilité civile et pénale de l’employeur peut être engagée. Alors que celle de l’employé sera le plus souvent atténuée même s’il est fautif.
Conseils pratiques pour prévenir des risques de chute au travail et assurer la sécurité au travail
Avant d’en arriver à une situation grave, il est préférable d’anticiper la sécurité des salariés. Notamment en menant régulièrement des actions de prévention des accidents du travail.
Tout d’abord, il est préférable de privilégier les équipements de prévention collective (EPC) pour protéger le plus de salariés possible.
Concernant le sujet spécifique des chutes au travail, et en particulier les chutes de plain-pied, l’employeur doit identifier les zones à risques. Il doit également renforcer la prévention des accidents du travail. Notamment en installant :
- des protections permanentes comme des gardes-corps,
- des mains courantes pour les escaliers,
- des panneaux de signalisation contre les risques de glissade ou des tapis antidérapants.
Lorsque l’activité de l’entreprise le nécessite et que les risques de chutes en hauteur sont possibles, pour les professionnels du bâtiment notamment, l’employeur doit fournir :
- des harnais de sécurité,
- des casques de protection,
- des chaussures de sécurité et tout l’équipement de prévention individuelle (EPI).
La sécurité au travail dépend de chacun. Si chaque personne joue son rôle d'observateur ou de préventeur et participe activement, cela permet une meilleure réactivité face aux risques.
Ainsi, l'environnement de travail est sécurisé et un climat de confiance s’instaure entre employeurs et employés !
