Chaque employeur a la responsabilité de veiller à la sécurité et au bien-être de ses employés. Mais entre formalités administratives et règles changeantes, cela peut parfois s'avérer complexe. On vous partage ici les essentiels à retenir.
Réglementation
L'employeur a un rôle crucial : assurer la sécurité et le bien-être de ses collaborateurs. Il existe différentes actions préventives pour éviter et réduire les risques au travail dans l'entreprise : informer, former, sensibiliser, mettre en place des plans d’actions, des mesures de prévention adaptées, assurer un suivi médical régulier... Pas de panique, nous sommes là pour vous aider à prendre soin de votre équipe !
Ici, vous pourrez trouver des informations sur la création et la mise à jour du DUER, sur le suivi des salariés, les visites médicales, les formations et sensibilisations, le harcèlement, le cas des multi-employés et les possibles sanctions encourues si les obligations ne sont pas respectées. C’est parti !
Et ça commence par le DUERP, le document unique d'évaluation des risques professionnels, toutes les entreprises doivent en avoir un, et ce dès l'embauche du 1er salarié ! Il doit être actualisé au moins une fois par an.
Pour les entreprises de plus de 50 employés, les résultats du DUERP doivent conduire à un Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d'Amélioration des Conditions de Travail (PAPRIPACT). Ce programme détaille les actions à entreprendre pour l'année suivante, comment elles seront réalisées, les résultats espérés, les coûts, les ressources nécessaires et le calendrier.
En France, le DUERP et le PAPRIPACT doivent être conservés en version numérique sur un portail national pendant 40 ans minimum pour avoir une traçabilité des expositions aux risques.
Ces deux documents doivent être mis à jour à chaque évolution des risques.
En tant que Service de Prévention et de Santé au Travail, notre mission commence ici : vous aider à compléter, affiner et actualiser ces documents obligatoires.
Le suivi individuel renforcé en santé du travail comprend un ensemble de visites médicales obligatoires pour tous les salariés. Elles visent à assurer la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs tout au long de leur parcours professionnel.
Assurée dans les 3 mois suivant l'embauche pour recueillir des informations et fournir des conseils sur les risques professionnels.
Renouvelée au minimum tous les 5 ans pour évaluer l'état de santé des travailleurs et identifier d'éventuels problèmes. La période est réduite à tous les 3 ans dans certains cas particuliers tels que pour les travailleurs de nuit, les personnes en situation de handicap, etc.
Organisée après un arrêt de travail prolongé, d'au moins 60 jours pour une cause non-professionnelle comme un congé de parentalité ou 30 jours en cas d'accident du travail, pour s'assurer de la capacité du salarié à reprendre son activité.
Effectuée pour vérifier si le poste de travail convient toujours à l'état de santé du travailleur et prévenir les risques de désinsertion professionnelle.
Planifiée pour évaluer les effets éventuels de l'exposition à des risques professionnels avant un départ à la retraite ou un changement de poste. L’objectif : mettre en place si besoin un suivi individuel renforcé (SIR).
Attention, il incombe à l’employeur de contacter le Ciamt pour nous informer d’arrêts maladies et d’accidents du travail.
Autre obligation : informer vos salariés sur les risques qu'ils encourent dans leur travail et sur les mesures de prévention et plans d’actions mis en place pour les réduire. Pour cela, rien de mieux que les formations et les ateliers de sensibilisation !
Certains salariés ont également droit à des formations spécifiques :
Depuis 2019, la législation exige la désignation de référents harcèlement sexuel et agissements sexistes (RHSAS) dans les entreprises :
Les personnes référentes sont alors chargées d'orienter, d’informer et d’accompagner les salariés dans la lutte contre le harcèlement sexuel. Elles peuvent organiser des ateliers de sensibilisation et mettre en place des plans d’action de signalement interne pour traiter les cas de harcèlement sexuel et de comportements sexistes et stopper ces actions discriminantes.
Si vos employés travaillent pour différentes entreprises, ils ont besoin d'un suivi médical coordonné. Ce suivi, appelé suivi mutualisé de l’état de santé, est géré par le Service de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises (SPSTI) de l'employeur principal.
Concrètement, le Ciamt doit, depuis le décret de juillet 2023, désigner l'un des employeurs comme l’employeur principal- souvent le premier où l'employé a commencé à travailler - afin de nommer le médecin du travail de référence. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce processus ou obtenir des informations complémentaires, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes là pour vous aider et répondre à vos questions.
En France, les sanctions pour manquement aux obligations liées à la prévention et la santé au travail peuvent varier en fonction de la gravité de l’infraction et de la législation en vigueur.
Voici quelques sanctions courantes pour le non-respect des obligations en matière de santé au travail :
Notre credo au Ciamt ? Donner à chacun les moyens de prendre soin de sa propre santé. Rejoignez notre communauté via notre blog Parlons Santé et Le Scanner, la newsletter qui passe la santé au travail aux rayons X !